Vous tenez entre vos mains le dernier journal de l’Étincelle de l’année. C’est aussi le dernier numéro dans lequel j’écrirai car il est temps, pour moi, de laisser mon bébé aux futures générations, en espérant qu’elles en prendront soin.
À l’heure où ChatGPT sait mieux rédiger que certains Étincelants, où Georges-Louis Bouchez se permet de revisiter l’histoire juive devant une centaine d’étudiants, où Elon Musk est (presque) à la tête d’un pays, il est de notre devoir, à nous journalistes (amateurs), de mettre en lumière l’actualité. .
Bien qu’elle ne soit pas toujours positive, parfois anxiogène, elle est l’essence même de notre démocratie : l’information, sa circulation, et par-dessus tout la recherche de vérité, sont ce qui permet à tout citoyen de se forger une opinion.
C’est pour cela que je me suis engagé, il y a trois années de cela, dans le kot-à-projet de l’Étincelle. Pour, à notre échelle, vous permettre, chers lecteurs, d’apprécier nos critiques de films présentées au Brussels International Film Festival Snack & Shake, ou la dernière pièce du Vilar (p. 6), ainsi que des articles culturels pour vous conseiller nos films et séries préférés (p. 3). Ou encore des articles notamment sur les nouvelles mesures du gouvernement sur les cartes d’identité belges. Que vous soyez pour ou contre. Si vous n’avez pas accès à l’information, vous ne pouvez pas vous faire votre propre avis, vous forger un esprit critique pour en débattre en société.
C’est pour cela qu’il est plus que jamais important de faire vivre notre petit journal étudiant. Et nous allons continuer de nous battre pour continuer sa version papier. Car c’est aussi grâce à la distribution de ce dernier que nous pouvons aller à votre rencontre. Que vous pouvez nous questionner sur ce drôle de papier recyclé qui nous coûte si cher. Que vous pouvez nous taquiner sur notre mot croisé souvent infaisable. Et sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et vous remercie pour votre fidélité.