La Cellule Baobab de l’AUK : un espace de soutien et d’écoute

Depuis des siècles, le symbole du baobab habite une place capitale dans beaucoup de cultures africaines. Figure de longévité, de résilience et d’échange, il est l’arbre sacré qui a vaincu les vicissitudes de tous les âges et de tous les temps. Inspirée par cette image puissante, nos amis de l’Africa United Kap (AUK) ont ouvert la Cellule Baobab il y a 4 ans, un espace sécurisant destiné aux personnes témoins ou victimes d’actes racistes.

Sur un campus où la différence est parfois mise à rude épreuve, la Cellule baobab se veut un refuge ouvert pour celles et ceux qui font face à des discriminations. La mission est claire : offrir un espace d’écoute bienveillant et intime, afin que chacun.e se sente libre d’exprimer ses émotions face à des situations intolérables. « Nous croyons fermement que le partage d’expériences, l’écoute active et la réciprocité dans les combats que nous menons individuellement sont essentiels pour favoriser le bien-être de chacun.e. » précisent les membres du kap.

Des besoins concrets pour mener à bien sa mission

La Cellule Baobab ne peut pas fonctionner sans moyens pour mener ses actions. Elle cherche du soutien, notamment en communication, pour mieux faire entendre ses revendications et toucher plus de monde. Elle travaille aussi avec des spécialistes engagés sur ces questions : des thérapeutes racisé·es, des experts en interculturalité et en antiracisme, qui apportent des outils essentiels pour accompagner les personnes concernées et déconstruire les discriminations. Une commission est également mise en place pour analyser les discriminations à l’université. L’idée, c’est d’aller sur le terrain, de recueillir des témoignages et de proposer des actions concrètes. L’objectif n’est pas seulement de dénoncer, mais de comprendre les mécanismes en jeu et d’agir pour changer les choses.

Des témoignages qui en disent long

Les récits de discrimination recueillis relèvent de l’ampleur du problème : de la diffusion d’images racistes dans des groupes Messenger à des propos discriminatoires tenus en plein cours par des enseignants, en passant par des agressions verbales dans les transports en commun, les exemples sont nombreux et inadmissibles.

Ces récits rappellent une réalité trop souvent minimisée : le racisme est bien là, ancré dans les couloirs de l’université comme ailleurs. Face à ça, l’AUK ne veut pas juste écouter et compatir. L’objectif, c’est de mettre ces situations en lumière, de briser le silence et surtout d’agir, en sensibilisant la communauté universitaire et en poussant à une vraie prise de conscience.

Un combat qui concerne tout le monde

La destruction des préjugés et des discriminations n’est pas uniquement la responsabilité des personnes qui en souffrent, mais appelle à une prise de conscience collective active de l’ensemble des étudiant.es et du corps académique pour que tout le monde se sente à sa place.

La Cellule Baobab est là pour ça : offrir un espace d’écoute, soutenir les victimes de discrimination et œuvrer pour un environnement plus inclusif et respectueux à l’université. 

Sur ce, si tu te sens concerné.e par cette action, n’hésite surtout pas à les contacter sur leur page Instagram ou sur Facebook pour les rencontrer, ou les retrouver à leur permanence au Coubertin mardi S12 de 19h à 20h! 

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