Épidémie de nomophobie : ta vie est en péril

Six, sept, huit heures par jour sur ton smartphone ? Pas d’inquiétude, ce n’est pas très grave, tu seras juste myope à 25 ans, atteint d’un trouble du déficit de l’attention à 30 ans, dépressif à 35 ans et mort d’un cancer du cerveau à 40 ans.

Nous sommes en pleine pandémie de nomophobie. Une maladie difficilement curable qui se traduit par une dépendance accrue aux smartphones. Elle est généralement accompagnée d’un déni moyen voire total dans les cas les plus sévères. Le diagnostic est facilement fait lorsque certaines phrases sont utilisées par le sujet pour justifier sa consommation excessive. Décryptons ces déclarations délirantes et révélatrices.

« Quand je vais sur TikTok, c’est uniquement pour me vider l’esprit. » On est ici face à un cas critique. Le patient flirte avec la folie. Il prétend se vider l’esprit alors qu’on sait très bien qu’il se l’encombre d’idioties et que cela grille ses neurones à vitesse éclair. On a beau lui proposer la méditation, cet imbécile prétend que ce n’est pas fait pour lui, bien qu’il n’ait jamais essayé.

« Mon smartphone, la vérité, c’est uniquement un outil de travail. » On tombe ici dans un cas fréquent de mythomanie. En réalité, le patient passe plus de 5h par jour sur les réseaux sociaux en moyenne. Il va jusqu’à affirmer qu’il utilise Instagram pour s’instruire et Twitter pour suivre l’actualité… Des mensonges risibles de par leur évidence.

« Tiens, je n’ai pas encore été sur mon smartphone de la journée. » Ce variant assez rare apparaît chez les patients les plus fragiles. Le malade est tellement dépendant qu’il doit se rassurer en faisant une pause d’une demi-journée et le crier sur tous les toits, tel un fumeur addict qui se vante à tout le monde de ne fumer qu’en soirée. Dans ce cas, la solution est l’isolement pendant minimum un an (en asile ou en prison, peu importe).

« Je vais bien en ce moment, je bouge beaucoup et j’ai même réduit mon temps d’écran de 17% cette semaine. » Le patient est obnubilé par son temps d’écran et adopte des stratagèmes délurés comme utiliser son ordinateur pour envoyer des messages ou encore acheter un deuxième téléphone en cachette. On fait face à un début de schizophrénie où le patient se ment à lui-même. C’est assez grave et l’état du malade ne fait que se dégrader. Pauvres gens. Heureusement, ils ne sont pas dangereux pour les autres.

« Parfois, je suis à 8h d’écran par jour mais c’est quand je fais beaucoup d’heures de transport en commun ou que je n’ai rien à faire. » Ces patients ont l’air en parfaite santé, mais en réalité, ils sont en dépression nerveuse profonde. Ils fuient l’ennui à tout prix et sont incapables de s’entendre penser tellement ils s’auto-haïssent. En règle générale, un médecin recommandera des consultations psychologiques régulières de 4 heures dans une pièce sans smartphone.

Si vous ou quelqu’un de votre entourage développe un ou plusieurs symptômes évoqués ci-dessus, merci de bien vouloir prendre la chose au sérieux. Le virus aurait déjà touché près 98% de la population. Pfizer a testé de nombreux vaccins sans succès et propose maintenant des greffes de cerveaux plus performants.

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