Dans cet aride environnement qu’est Arrakis, le réalisateur Dénis Villeneuve nous offre une aventure interstellaire aux visuels magnifiques, et à l’histoire totalement captivante.
La suite de la saga de Science fiction lancée en 2021 basée sur la série de romans homonymes écrits en 1965 par Frank Herbert, poursuit dans la narration des événements suivant notre protagoniste Paul Atréides (Timothée Chalamet).
Villeneuve nous propose une suite à la fin en suspens de la première partie d’une trilogie en devenir. Prenant pas moins de 2h et 45 minutes de pur plaisir audiovisuel et sans en perdre une seule minute, le film nous envoûte de par ses environnements grandissimes. Mais ne me méprenez pas, l’excellence de cette œuvre ne se limite pas qu’à ses décors. Le storytelling, le rythme et la bande son restent tout aussi admirables.
Le début du film nous raconte comment Paul, fils d’un duc assassiné et sa mère Jessica, membre d’un culte capable de manipuler les esprits des gens, sont guidés par les locaux suite à l’attaque des Harkonnen. Dès les premiers instants du film, nous pouvons ressentir le drame par lequel doivent passer ces deux personnages, ainsi que le peuple local. En effet, Arrakis contient une ressource très rare appelée “l’épice”, capable d’étendre la vie et de voyager dans l’espace, d’où son caractère “absolument nécessaire” à l’empire. Les Harkonnen sont donc venus dérober cette fameuse épice, le tout en faisant preuve de leur cruauté inhumaine envers la collectivité locale.
Tout comme dans la première partie, le spectateur a droit à des actions sur ces magnifiques décors. Des combats soigneusement chorégraphiés, des moments où l’on sent l’adrénaline monter par nos veines dont je ne peux vous en parler sans vous spoiler !
Après la première heure, les personnages nous ont montré leurs idéaux et les relations qu’ils entretiennent, on commence alors à développer une sensation d’attachement envers ces derniers. La suite des événements “in Crescendo”, nous amène vers une fin trépidante, ou la lutte des idéaux présentés tout au long du film se matérialise dans un combat à mort.
Le film, au-delà de sa trame principale, est aussi remplie d’intrigues secondaires, et de symbolismes. L’essence même de l’œuvre parle des émotions humaines, allant de la vengeance à la passion, des dynamiques de famille, à l’amour entre deux jeunes.
En résumé, Dune partie deux est un film à voir et à revoir de préférence devant le plus grand des écrans possible. Alors faites chauffer vos pop-corns, et préparez vous pour presque 3 heures de jouissance audiovisuelle ! Qu’est-ce que vous attendez ?