Capacité d’attention : de l’Homo sapiens au poisson rouge  

Huit secondes. Cela vous semble peu ? C’est la capacité de mémorisation d’un poisson rouge. Huit secondes après lesquelles il redécouvre un nouvel univers mental, après lesquelles sa mémoire se remet à zéro. Á l’ère des réseaux sociaux, nous ne valons guère mieux que ces poissons rouges. 

La capacité d’attention des Millenials, la génération qui est née avec Internet, a été calculée par les ordinateurs de Google à neuf secondes, soit une de plus que le poisson rouge. Après neuf secondes, un nouveau stimulus est nécessaire pour capter leur attention. 

Les notifications incessantes, les vidéos rapides qui s’enchaînent sans contexte, les textes toujours de plus en plus courts, tout va toujours plus vite et pour notre cerveau ce n’est pas sans conséquence. En plus de la lumière bleue dont il est de notoriété publique qu’elle nuit à notre santé, ce qu’on voit derrière cette lueur est également nocif pour notre capacité d’attention. 

Une drogue qui ne dit pas son nom

T’est-il encore arrivé récemment d’assister à un cours de deux heures sans sortir une seule fois ton téléphone ou glisser sur l’application Facebook ou Instagram de ton ordi ? Ceux qui répondent par l’affirmative ont probablement trouvé une autre occupation. 

Personne ne peut te le reprocher, les réseaux sociaux sont littéralement conçus pour te rendre accro. En pariant sur le modèle utilisé dans les casinos, il est facile de rendre les réseaux sociaux addictifs. 

Le principe est simple : le caractère aléatoire de la récompense te rend accro. Au casino, tu n’es jamais sûr de gagner, c’est le concept. Sur les réseaux sociaux, c’est pareil, vas-tu tomber sur une vidéo qui te fait rire, qui t’intéresse, ou pas du tout. Ce questionnement mérite toujours une réponse, que tu cherches en scrollant toujours plus. Tu penses bien sûr que la publication qui suit est celle qui changera ta vision du monde, grâce à laquelle tu te mettras à manger sainement, à refaire du sport ou à étudier un peu chaque jour… Spoiler : c’est rarement le cas. 

Quelques tips pour une désintox 

Les réseaux sociaux regorgent évidemment de positif : l’information n’est jamais allée aussi vite, l’organisation d’évènements si facile, le contact avec des proches éloignés géographiquement si régulier. 

Malgré tout, une addiction, ce n’est jamais fun et si tu es accro aux réseaux, voici ce que l’Étincelle te conseille. 

Il existe des applications que tu peux installer et qui te donnent un temps d’arrêt avant de pouvoir ouvrir tes réseaux (l’appli OneSec, par exemple). Cela te permet de ne pas y aller de manière automatique et puis de te perdre parmi les milliards de publications. 

Quand tu es avec ta famille, tes amis, ton crush… évite de regarder ton tel, tu verras que le taux de dopamine dans ton cerveau sera encore plus élevé après une conversation avec un humain qu’en regardant les destinations de vacances d’inconnus sur Insta. P.S. Regarder son tel alors qu’on est bien entouré, ça s’appelle le phubbing, la contraction entre phone et snubbing

Au moment de dormir, coupe les notifications et les alertes et tente plutôt un truc relaxant (lire un livre, prendre une douche chaude, boire une tisane) car, sans t’en rendre compte, les notifications créent des petits stress qui t’empêchent de t’endormir facilement. 

Pour finir, il y a beaucoup d’autres moyens pour s’informer que les réseaux sociaux. La radio, le journal télé, les mailing lists de différents médias et bien sûr, les journaux papiers comme celui que tu tiens entre tes mains !

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