A chaque kot son cliché

Si tu as atterri dans cette grande jungle étudiante qu’est Louvain-la-Neuve, oublie la grande maison avec le frigo miraculeusement rempli chaque samedi par papa et maman. Et oui, il y a de fortes chances que ta nouvelle résidence soit… un kot étudiant. Alors, dis-moi, combien de cokotteurs survivent avec toi ?

Kot de 3 à 5 :

Ah, le petit paradis des introvertis. Les seuls kots où la vaisselle est toujours faite, où l’ambiance est plus calme qu’en BFLTR le vendredi aprem. Et où la seule soirée un peu folle, c’est un tournoi de jeux de société. Attention à bien respecter la seule règle d’or, plus un bruit après 21h, sinon c’est assemblé communautaire direct. On adore… ou pas.

Kot de 6 à 8 :

Le fameux « nombre parfait », ni trop grand, ni trop petit. Ici, y’a suffisamment de monde pour que la moitié de l’évier soit constamment bloquée par une pile de vaisselle, mais pas assez pour que ça devienne une catastrophe naturelle. Le mieux ? Tu connais tout le monde, tu rigoles beaucoup, et surtout : tu peux éviter le seul mec relou du kot sans que cela ne se voit

Kot de 9 à 12 :

Là, on passe dans la cour des grands. Votre kot est sans aucun doute le QG de toutes les pré, afters casa, anniversaires surprise et soirées du jeudi aprèm improvisés en carolo. Il y a toujours quelqu’un dans le commu avec qui parler (ou boire). Le seul hic ? Impossible de cuisiner, la cuisine étant désormais un concept plus qu’abstrait recouvert de casseroles à moitié moisies et de restes d’on ne sait pas trop quoi datant de plusieurs époques historiques. 

Kot 12+ : 

Vous êtes peut-être un peu trop, non ? À ce stade-là on ne sait même plus si on est dans un kot ou à la décharge municipale, entre les canettes de carapils au sol, les traces suspectes sur les murs datant de la dernière soirée, et un type que personne ne connaît qui dort dans le canap… On se demande comment vous arrivez à combiner cours et guindaille. Ah oui, vous n’y arrivez pas. Heureusement qu’à ce qu’il parait ce sont les « plus belles années de votre vie et qu’il faut profiter ».

KAP :

Puis il y a les kot-à-projet. Ah, parlons-en. On le sait tous, votre projet numéro un, c’est la teuf. Effectivement, entre les sik, les tdk, la sdk, le cheese & wine de l’Oenokot, vous ne tombez jamais à court d’excuses pour boire, guindailler, boire, teufer, boire. Heureusement que votre projet officiel survit… un peu.

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