Johnny vous explique : la gueule de bois 

Connaissez-vous cette désagréable sensation qui se manifeste à la suite d’une soirée riche en termes de consommation d’alcool et de propos tenus complètement débiles ? Ce sentiment de bouche sèche, de corps vaseux et de doux regrets ? La réponse est sûrement oui. Mais depuis quand ça existe la gueule de bois ? 

La gueule de bois, c’est un concept inventé par le lobby du paracétamol. Il y a en effet très longtemps, des hommes blancs en costume cravate se sont réunis autour d’une table ronde pour trouver un moyen de gagner beaucoup d’argent. Ils inventèrent alors la gueule de bois. Nan je déconne, ils étaient plutôt en tenue d’amish en train de faire rentrer du houblon dans un gros vase dans le fin fond d’une forêt américaine (toujours les US), et ils donnèrent naissance à l’alcool. Cette information est également fausse car on sait que l’alcool existe depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations. Chacune d’entre elles a son histoire mais je n’ai pas le temps de m’égarer, retenez juste que les gens ont toujours eu soif de débauche et imaginez les comme vous voulez.  

Signification 

L’expression « avoir la gueule de bois » viendrait de la sensation de bouche sèche et pâteuse comme du bois, en raison de la déshydratation causée par une trop grosse quantité d’alcool ingérée. À cela, il suffit d’ajouter une pincée de migraine, quelques maux de ventre, un caca mou, et hop ! Vous avez la gueule de bois. 

Comment l’éviter ?

Eh bien pour éviter d’endurer un tel supplice, je vais vous dévoiler un remède de grand-mère qui fonctionne à tous les coups : ne pas boire. Et puisque ni vous ni moi n’avons envie de cela, je vais plutôt vous donner une astuce pour apprendre à vivre avec. 

Un mal pour un bien

Acceptez la gueule de bois et reconnaissez que votre lendemain de veille est plus que mérité. Hier, vous avez lâché prise. Vous avez mis de côté ce fichu travail de groupe qui vous spam sur Whatsapp, vous avez pissé devant votre auditoire, vous vous êtes mangé un râteau monumental ou avez conclu votre meilleur coup mais, après tout, ce serait pas ça la vraie vie ? Ce moment où, enivré.e, vous osez enfin faire ce que vous n’auriez jamais imaginé être capable de faire en temps normal. Le vous bourré.e, c’est le vrai vous. Alors plus besoin de se sentir mal au réveil. Enfin vous aurez sûrement la migraine et quelques bleus donc, pour ça, vous pouvez l’être, mais n’ayez plus honte d’avoir été le main character le temps d’une soirée où l’alcool s’est emparé de votre corps et de votre esprit pour vous offrir un moment inoubliable (je dec encore).  

Combattre le mal par le mal

J’aimerais conclure par un ultime conseil qui vous aidera à combattre à tous les coups cette si misérable et méritée gueule de bois. À bas la menthe poivrée et les Dafalgans ! Relevez-vous ! Vous êtes fort.e, alors puisez dans le peu d’énergie qu’il vous reste et dirigez-vous vers votre commu pour y décapsuler une cara tiède. C’est reparti.

Rania Rezgui

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