Critique : The Watcher

The Watcher, une série qui n’a pas sonné faux. Entre tension et énigme, Netflix a bien tiré son épingle du jeu. La série est sortie le 13 octobre sur la plateforme après le boom de la série Monster : The Jeffrey Dahmer’s story.

Avec cette série personne ne criera, ne se cachera ou ne sera apeuré. The Watcher n’est peut-être pas effrayante mais elle peut glacer quiconque la regarde. Un seul mot pourrait la décrire : la paranoïa. Un délire qui nous anime tout au long de la série. Elle nous emporte sans jamais s’arrêter. On se méfie de tout le monde, on arrive même à un point où l’on se méfie de la famille elle-même.

La famille Brannock est au centre des préoccupations. Au début, elle est sur le point d’emménager dans la maison de leurs rêves : une belle demeure, avec un grand jardin et un quartier paisible. Une maison qui en ferait rêver plus d’un. L’achat de la bâtisse et la rénovation les ruinent jusqu’au dernier centime. 

Une première lettre arrive. Le rêve qui tourne vite au cauchemar. Signée The Watcher, la lettre est rédigée à la machine à écrire. Au fur et à mesure, plusieurs lettres sont envoyées devenant de plus en plus menaçantes et intrusives. Ils sont observés, épiés, espionnés. Cette maison le revendique, elle veut du sang neuf. Les Brannock sont intrigués. Ils comprennent qu’ils ne sont pas les bienvenus et les soupçons se portent sur le voisinage. L’angoisse monte au fur et à mesure que le temps passe. Tous les accès donnent une possibilité de garder un œil sur eux. Tant de questions se bousculent. Qui pourrait envoyer ces lettres ? Qui est cette personne qui se cache derrière le sibyllin « The Watcher » ? Comment fait-il pour tout savoir ? Des questions toujours restées sans réponse. 

Le saviez-vous ? Cette série est tirée d’une histoire réelle. Cette maison, avec son style colonial, a bien habité le drame énigmatique. En 2014, une famille emménage dans cette demeure. Cette famille reçoit plusieurs lettres. Une enquête qui reste encore sans réponse. Pour cause, comme dans la série, les habitants de la 657 Boulevard, à Westfield ne sont pas pris au sérieux par la police. Heureusement, les lettres étaient les seules incidences de ces habitants contrairement à la série. Malgré de nombreux suspects et les poursuites en justice sur les anciens propriétaires pour manque d’avertissement de la menace, aucun coupable n’a été démasqué depuis 2014. The Watcher continue de faire son travail. 

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