Ces films qui ont marqué vos vies

Certaines séances de cinéma nous laissent à peu près indifférents. D’autres, par un pouvoir presque mystérieux, se gravent à jamais dans notre mémoire. L’Etincelle est parti à votre rencontre pour vous demander quels films vous avaient le plus impacté.

Ceux qui nous éblouissent  

Le cinéma, lorsqu’il est réussi, peut nous époustoufler par sa grande qualité. C’est ce qu’évoque Maxime, avec Kill Bill : « C’est à la fois un film d’action, une comédie et une tragédie, tout en étant une terrible histoire d’amour. Les personnages ont une réelle profondeur. C’est divertissant, exubérant, recherché ». Quant à Sarah, elle reste marquée par Django, le célèbre Tarantino. « On y aborde la période d’esclavage des personnes noires. Le personnage recherche son amour et se bat jusqu’au bout pour le trouver. Ça m’a bouleversée. »

Ceux qui nous questionnent

Parfois, les films nous invitent à nous interroger. Adèle raconte, à propos de Captain Fantastic : « On questionne la limite de se mettre en marge, pour vivre selon ses idéaux, au risque de se couper des autres. Je trouve ça intéressant car aujourd’hui, les personnes qui vivent en autosuffisance doivent souvent se mettre en marge. Cela m’a questionnée sur ma façon de vivre mes propres valeurs, dans ma vie de tous les jours. »  

Ceux qui nous réunissent 

Le cinéma, c’est aussi un moyen d’entrer en lien avec les autres, comme en témoigne Maëlle. « Les Louis de Funès étaient l’occasion de me retrouver avec ma famille. Quoi qu’il se soit passé avant, on passait un bon moment et on rigolait beaucoup. » C’est aussi le cas pour Basile : « Mes frères regardaient le Seigneur des anneaux et au début, je n’en n’avais pas le droit. Quand j’ai pu le voir, à 7 ans, j’ai été assez traumatisé ! Mais c’est aussi la première fois que je voyais un véritable univers, construit et logique. »

Ceux qui nous inspirent 

Enfin, certains films contribuent à nous construire. Adrien, étudiant en journalisme, explique : « Spotlight raconte l’histoire de journalistes qui enquêtent sur les abus de prêtres pédophiles. Ils m’ont touché par leur travail dévoué et leur sens du bien commun, que j’essaye d’appliquer. » Pour Barbara, c’est le destin d’un jeune népalais épris de liberté dans L’école du bout du monde qui l’a inspirée : « J’aime ces films peut-être plus naïfs, mais qui m’invitent à devenir meilleure, tout simplement. » Faustine s’est, elle aussi, sentie impactée par Portrait de la jeune fille en feu. : « J’ai vu pour la première fois un regard vraiment féminin. C’est une aventure lesbienne, centrée autour des femmes, racontée par une réalisatrice. Ça a confirmé mon engagement féministe. »

Alors oui, à bien des égards, le cinéma est parfaitement inutile. Mais c’est peut-être pour cette raison que, parfois, la magie opère et que l’on en sort transformés. 

Blandine Clément pour l’Étincelle.

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