Paysage : un décret pour freiner une invasion silencieuse

Le fameux « Décret Paysage » fait à nouveau parler de lui, cette fois-ci en raison de sa mise en application définitive. Mais…

L’objectif avoué derrière la mise en place de ce décret selon le gouvernement est de rendre plus clair le parcours des étudiants universitaires. L’objectif caché serait de stopper l’entrée en masse des étudiants nés en 2007.

Une génération qui n’ont pas vraiment vécu la crise économique de 2008, qui n’ont pas vécu Facebook quand on pouvait jouer « Pet Society » et « Les Sims » dans la même application, et finalement qui n’ont pas vu Messi gagner sa première « Champions League ». Conscient de ce bagage limité en histoire contemporaine, le gouvernement, maître incontesté de la bonne décision, a décidé de rendre l’accès aux études universitaires beaucoup plus restreint.

Déjà, les ministres s’étaient interrogés sur l’avenir de l’enseignement supérieur au moment de la « crise des 2004 » en 2022. Ces mêmes questions refont surface avec une intensité renouvelée, ravivées par l’arrivée des 2007. Mais alors que vont devenir les études supérieures dans le futur… des cours de TikTokologie ? Des cours d’architecture sur Fornite? Face à des interrogations de ce type, le gouvernement, prétendant protéger l’enseignement supérieur, décide alors d’imposer ce décret.

Les dirigeants présentent d’ailleurs cette exclusion comme une mesure éminemment positive. Écarter les 2007, c’est préserver l’université d’une génération dont les plus grands repères culturels restent « Minecraft » et « Peppa Pig ».

Pendant que les 2007 pleurent leur exclusion en construisant des campus virtuels sur « Roblox », le gouvernement travaille déjà sur la phase 2 du Décret Paysage : des tests d’entrée basés sur la capacité à reconnaître un « meme » de 2010.

Si vous croisez des 2007 dans votre université, n’ayez pas peur : ils ne resteront pas longtemps. Bientôt, ils quitteront les auditoires et les bibliothèques, laissant derrière eux un campus plus calme et ordonné. L’université pourra enfin respirer, et les professeurs, soulagés, se consacreront pleinement à leurs cours. Quant à eux, poursuivront leur destin… ailleurs, hors des murs de l’enseignement supérieur et le gouvernement leur souhaite déjà le meilleur.

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