Critique :  les Tuche 5

Après quatre volets, la famille Tuche fait son grand retour au cinéma dans God Save the Tuche. Ce cinquième opus, réalisé pour la première fois par Jean-Paul Rouve, marque le deuxième meilleur lancement de la saga, avec plus de 100 000 entrées dès son premier jour. 

C’est dans la petite ville de Bouzolles que les Tuche mènent une vie paisible, gérant leur Patate Store. Après la visite d’un agent sportif au Stade de Bouzolles de France, Jiji, le fils de Stéphanie Tuche, est repéré et sélectionné pour participer à un stage de football en Angleterre. Une opportunité rêvée pour Cathy Tuche, qui nourrit depuis toujours l’envie de rencontrer la reine d’Angleterre. C’est donc tous ensemble que les Tuche se rendent en Grande-Bretagne, où réside déjà le cadet de la famille. Fort de son statut d’ancien président de la République française, Jeff Tuche se voit offrir le privilège de rencontrer la famille royale. Les Tuche ont alors trois jours pour s’imprégner de la culture britannique et faire bonne impression. Fidèles à eux-mêmes, ils s’apprêtent à casser les codes et marquer les esprits. 

Ce cinquième film embrasse parfaitement l’humour à la française, avec des personnages toujours aussi décalés. C’est avec une touche de nostalgie qu’on retrouve  cette famille, fidèle à son excentricité : Jeff, Cathy, Steph, Mamy Suz, CoinCoin et Wilfried. Quelques déceptions sont à noter, cependant, sur la construction de deux personnages. Donald reste très effacé, intervenant assez rarement dans l’intrigue. Quant à Wilfried, celui-ci perd en subtilité et devient parfois lourd. On a du mal à s’y attacher. 

Côté scénario, le déroulement de l’histoire est assez simpliste et l’intrigue légère, voire même répétitive. Toutefois, les clins d’œil à des classiques anglo-saxons tels que Harry Potter, Paddington, E.T ou Coup de foudre à Notting Hill apportent une touche attachante à l’œuvre cinématographique.Si Gode save the Tuche n’atteint pas l’hilarité du premier volet de la saga, il réussit tout de même à décrocher des sourires à son audience. Certaines scènes peuvent paraître usantes et pas forcément appréciées du public mais c’est un bon moyen pour marquer la fin de la famille Tuche (on l’espère). Peut-être serait-il préférable de garder un souvenir burlesque de cette série de films, plutôt qu’un sentiment harassant.

Loïs Dellisse

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