Entre vie étudiante et traditions : tout savoir sur les kots-à-projet de Louvain-la-Neuve

Du fin fond du Blocry à la petite casa, tu l’auras sans doute remarqué, les kapist sont partout ! Parce qu’être kapiste, c’est avant tout une philosophie de vie. Laisse-nous te présenter le merveilleux monde des kots-à-projet, en immersion dans le quotidien d’un kapiste.

Un kot un peu plus fancy que les autres

Un kot-à-projet, c’est un peu comme un kot classique, mais avec une magic touch : au-delà d’une simple colocation, c’est une véritable aventure ! Au fond, il s’agit de plusieurs étudiants, réunis autour d’un même projet. Chaque kap a son projet bien particulier et on peut t’assurer que parmi tous les kaps, tu trouveras sans aucun doute ton bonheur !

Des arts de la scène, aux questions écologiques, sociales, internationales ou encore aux kaps sportifs, et événementiels, c’est pas moins de 79 kaps qui font vibrer le campus de Louvain-la-Neuve. Au sein de chaque projet commun avec tes colocs, tu pourras laisser exprimer ton envie de sensibilisation, d’ouverture vers le monde, de créativité et d’accomplissement. Leur point commun ? Monter des projets incroyables et qui font bouger la communauté. Mais rassure-toi, entre deux affiches à coller ou un projet à brainstormer, il y a toujours du temps pour rigoler.

Un quotidien qui va au-delà du projet

Vivre en kap, ce n’est pas qu’organiser des événements, c’est aussi partager un quotidien unique. Les fameux repas comu sont un mélange d’aventures culinaires et de débats improbables (“Non Gordy, le mix Napoléons béchamelle ne fait pas l’unanimité”). Et que dire des rallyes chambres, ces soirées où chaque pièce du kot devient une destination à part entière… La vie en comu, c’est aussi des soirées chill entre nous et d’autres plus studieuses, car, qui dit vie étudiante, dit aussi… blocus. On te rassure (et tes parents également) que les kaps ça sert donc aussi à se motiver pour travailler un peu.

La réunion du dimanche

Un des rituels dans les kap, c’est la (petite) réunion du dimanche soir. Alors oui, dit comme ça, ça ne vend pas du rêve et pourtant, tu n’imagines pas tout ce qu’il peut se passer en réunion. Chaque kap consacre donc ce (petit) moment pour bien commencer sa semaine : c’est là que naissent les bonnes (et moins bonnes idées), les fous-rire incontrôlés, et surtout là que se construisent chacun des projets.

La TDK, ou l’art de convaincre un verre à la main

Les TDK (Tournées des kaps), c’est un mix parfait entre une standing innovation pour ton projet et un barathon. Le principe est assez simple : lorsqu’un kap organise une acti, il passe dans chaque kap pour présenter l’idée du projet et convaincre chacun d’y participer avec une sublime affiche à accrocher au mur. C’est un excellent moyen de faire coucou aux voisins et de créer des liens tout en faisant un peu de com pour le projet.

Des soirées incontournables !

Après t’avoir montré l’aspect projet, l’aspect comu, reste alors le côté Kapiste avec un grand K ! Car la kapisterie, c’est un collectif rassemblant plus de 1000 étudiants ! Pour rassembler tout ce beau monde, plusieurs grandes soirées sont organisées. Parmi elles, le “Souper des Kaps” (SDK) et le “Barbecue des Kaps” (BBK) qui sont deux piliers de l’année kapiste. Ces événements rassemblent toute la grande
famille kapiste. L’un marque la fin du premier quadrimestre, l’autre clôt l’année scolaire.

Évidemment, des rendez-vous kapistes, tu en trouveras tout au long de l’année en fonction de tes envies. Qu’il s’agisse de l’ensemble des événements organisés par la kapisterie (aka de grands rendez-vous tels que “les 24h vélos”, “le Welcome Spring”, “Les lundis de la guitare” et tant d’autres) ou les traditionnels SIK (soupers inter kap). Une occasion parfaite pour un kap d’en rencontrer un autre dans une ambiance de folie.

Le recrutement : une soirée décisive

Et là tu te dis, les kaps c’est vraiment incroyable, comment on rejoint cette famille ? Eh bien, chaque printemps, c’est l’éclosion : les kapistes recrutent pour l’année suivante ! Et attention, ici, pas de CV ni de lettre de motivation. Ça se joue autour d’un souper convivial où se mélangent anecdotes, rigolades et… un peu de stress. Parce que oui, rejoindre un kap, c’est un doux mélange entre l’intérêt pour le projet et l’alchimie humaine qui se crée au sein de l’équipe.

Kap un jour, famille toujours

Finalement, être kapiste, c’est intégrer une grande famille. Les liens qui se créent dans un kap résistent à l’épreuve du temps. Après avoir quitté le nid, on emporte bien plus que des souvenirs : une nouvelle famille, choisie, soudée, pour des années d’aventures. Certains parlent même d’un “esprit kapiste”, cette combinaison magique entre engagement, aventure humaine et bonne humeur. Alors, on s’affonne en petite Casa pour fêter ça ?

Colin, Gordy et Namour (l’Organe)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *